Le Monde se caractérise par deux concepts qui semblent intimement liés : la mondialisation et l'économie de l'information. Les transformations que ces deux concepts véhiculent (en termes de progrès social, économique, politique, technique et culturel) exercent leurs effets sur les économies de l’ensemble des pays et sont de ce fait, porteuses d'enjeux et de perspectives considérables. [1]Pour les pays Africains, cette période se caractérise également par une démocratisation des systèmes politiques avec pour effet une décentralisation progressive des décisions.Comme la mondialisation et la marche vers ce que l'on appelle l'économie de l'information reposent largement sur des produits et des services et la gestion du savoir, les pays Africains voient leur position, déjà fragile dans l'économie mondiale se détériorer davantage.Sur tout un autre plan, ils doivent faire face à une évolution très rapide des innovations technologiques qui réduisent les coûts du matériel et des logiciels et introduisent une nouvelle forme de concurrence dans des secteurs considérés longtemps comme le domaine exclusif de l’Etat.En dépit d’un contexte de plus en plus difficile et complexe, nombreux sont ceux qui s’accordent à reconnaître que l’impact de la révolution de l’information sur les pays en développement n’est pas encore suffisamment perçu.Compte tenu des principaux facteurs mentionnés ci-dessus, l'objectif de ce blog est de lancer le débat, saisir les enjeux de ces technologies et maîtriser les contraintes pour qu’ils servent au mieux le développement de l'Afrique.Je vous propose de structurer les contributions autours de ces trois questions qui me semblent importantes:(1) Quels sont les enjeux actuels que pose l''utilisation des TIC dans le contexte socio-économique africain?Quelles sont les contraintes directes ou celles affectant le "boom des TIC" dans ces pays d'Afrique?Quelles pourraient être les mesures à prendre dans le court et moyen terme?--------[1] CEA.1999. La mondialisation et l’économie de l’information : enjeux et perspectives pour l’Afrique.
Koda
6 commentaires:
À mi-chemin du Programme d'actions 2001-2010 de Bruxelles pour les pays les moins avancés (PMA), la moitié des PMA ont dopé leur accès à la téléphonie (télédensité) et certains ont fortement accru leur accès à Internet (connectivité). Selon un rapport de l'Union internationale des télécommunications (http://www.un.org/News/fr-press/docs/2006/dev2588.doc.htm), le taux de raccordement a explosé en matière d'accès à Internet et surtout d'accès à la téléphonie. Des progrès considérables ont ainsi été réalisés dans la réduction de la fracture numérique.Si vingt-cinq des cinquante PMA ont atteint les objectifs de télédensité fixés par le Programme du Bruxelles, plusieurs d'entre eux ont multiplié leur télédensité par vingt, grâce à l'essor considérable de la téléphonie mobile. Le taux de croissance annuelle de la téléphonie dans les PMA en 2000-2005 aura été de 82 % pour le mobile contre 12 % seulement pour le téléphone fixe, avec un trio de tête cellulaire composé de Djibouti (186 %), de la République démocratique du Congo (184 %) et du Niger (171 %).La pénétration d'Internet est moins massive, car la plupart des PMA ne disposent pas encore d'accès à haut débit. Il n'empêche, 89 % des abonnés sénégalais utilisent déjà l'ADSL, contre 17 % au Cap-Vert et 2 % au Laos. La connectivité frôle les 5 % au Cap-Vert, au Togo et au Sénégal. L'enthousiasme conjugué à la surenchère technologique a toutefois un double effet pervers : le coût des installations, l'instabilité politique, le manque d'infrastructures, de coopération et de contenus adaptés au contexte local, tout cela freine notablement l'essor les technologies de l'information et de la communication dans les PMA.
http://www.un.org/News/fr-press/docs/2006/dev2588.doc.htm
http://www.un.org/News/fr-press/docs/2006/dev2588.doc.htm
Je pense en effet qu'en ce qui concerne les Pays en développement, la révolution tant attendue ne s'opérera finalement qu'avec la téléphonie... mobile. J'en veux pour preuve qu'au Niger par exemple même dans les endroits les plus reculés chacun fait un point d'honneur pour avoir son "MOBILE". Les motivations sont diverses: certains pour être à la mode; à ce titre la concurrence fait rage entre ceux qui veulent avoir les derniers « cris » pardon modèles dotés de camera, lecteur MP3 et je ne sais quel autre gadget ; d'autres plus pratiques pour être en contact avec un fils, un cousin ou un ami exilé vivant dans un des pays côtiers (Cote d'ivoire, Nigeria ou Ghana), en Europe ou aux Etats Unis (phénomène récent mais qui prend de plus en plus d'ampleurs).
Bref, le mobile joue de nos jours un rôle socio-économique important dans les sociétés africaines, un rôle renforcé par les possibilités de transfert rapide d'argent (Western Union pour ne pas le citer). C'est sans doute une des raisons de son adoption par tous y compris par les population rurales.
Une leçon à tirer ? La technologie s'impose d'elle même dès lors que les populations trouvent des raisons valables et pratiques de l'adopter. Toute autre démarche qui viserait à parachuter les savoir-faire risquerait d’être compromise si l'on ne laisse pas le temps aux acteurs à qui on les destine, de mieux découvrir leurs bienfaits et de les adopter. Les peuples du monde entier ont leur génie propre et une capacité d'anticipation et d'absorption qui leur permettent de s'approprier les opportunités qui se présentent. Le véritable défi en ce qui concerne les organisations d’accompagnement comme le CTA, reste au niveau de la mise en place d’un mécanisme d’alerte sur l’existence de ces développements technologiques et de leurs avantages comparatifs. Faisons confiance aux acteurs pour décider à bon escient.
je pense qu'avec l'avènement des TIC et des NTIC dans les Pays Envoie de Développement, l'Etat doit participer à son émergence et à son intégration sincère dans les familles ou dans les lieux les plus reculés. sinon l'on assistera à l'analphabète du troisième millénaire. Aujourd'hui, la Mondialisation et l'économie de l'information sont des concepts intimement liés car, ils brisent les barrières qui existaient en sont temps entre le Nord et le Sud. Mais il faut féliciter certains Pays tels que la Côte d'Ivoire qui a compris qu'aujourd'hui le developpement du pays ne se fait pas seulement sur les recettes qui sont engragées par l'activité agricole mais sur les recttes des TIC et des NTIC et d'autres ressources minières et énergétiques. Avec l'avènement des TIC et des NTIC, plusieurs populations des lieux éloignés (villages) sont aujourd'hui rapproché des grandes villes et de l'occident. Que l'on veuille ou pas les TIC et les NTIC s'imposent à nous car cela ils font partir de notre quotidient
Oui, probablement il est donc
hi, new to the site, thanks.
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